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les preuves du temps

2 décembre 2004

[Balade]

 

Le casque accroché aux oreilles, elle lève les yeux et regarde ébahie le spectacle qui s'offre à elle. La mer est agitée. De gros rouleaux viennent s'écraser sur le sable. Le vent s'est levé et elle lui fait face. Elle respire profondément, goûtant au plaisir de sentir ses cheveux s'envoler et l'air la traverser. Elle ferme les yeux un moment, absorbée par la musique douce pénétrant ses oreilles, humant l'air salin et rêvant soudain de plonger dans une eau claire et transparente... loin d'ici...

Elle rouvre les yeux et revient à la réalité. Le soleil, au loin, s'écrase lentement dans les teintes rose orangées qu'elle ne se lasse pas d'admirer. Il plonge inexorablement vers la ligne d'horizon... Une nouvelle journée s'achève... Ailleurs, loin, tout là bas, une autre journée commence... avec - peut-être - une personne regardant le soleil se lever...

Elle marche au bord de l'eau, ses pieds marquent le sable que la mer, aussitôt, s'empresse d'effacer... Une trace futile, presqu'inexistante de son passage ici... Elle aime sentir le sable caresser ses pieds, l'eau l'effleurer. Elle se sent vivante, elle a envie de rire, de crier, de hurler, de danser... Ode à la nature dans sa force et sa beauté...

La mer forme de gros rouleaux qui, dans un mouvement incessant, vont et viennent. Le vent creuse les vagues, sculpte les flots et les reflets du soleil couchant offrent un spectacle d'une rare beauté, presque fantastique. Elle grimpe sur un rocher et s'assoit. Le temps passe, sans qu'elle ne s'en aperçoive... Elle décide de prendre le temps de vivre. Vivre juste cet instant pour ce qu'il est. Par tous les pores de sa peau elle absorbe le moment présent, veut emmagasiner tout ce qu'il offre et le garder au fond d'elle, dans ce jardin secret où tout n'est que beauté et douceur, volupté et plaisir...

Le bruit de la mer se fait entendre malgré la musique. Elle sent peu à peu le froid la pénétrer... Il est temps désormais de revenir sur ses pas...



[... Pour cette fois...]


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15 janvier 2004

[Murmure]

Tout passe

tout lasse

tout casse...

.... tout s'efface...

C'est tellement vrai !  La vie s'écoule, les vies se rapprochent, puis s'éloignent.. c'est ainsi, je le sais... je sais combien toute relation est éphémère, combien les mots peuvent être trompeurs, combien l'on peut soi-même s'illusionner à partir de simples mots...

Je le sais ! et pourtant, à chaque fois je suis surprise par le peu de profondeur des sentiments... tant des miens que de ceux d'autrui. C'est si simple de se promettre tant de chose, de se faire croire à de l'amitié... (ou à d'autres sentiments d'ailleurs). C'est réconfortant, rassurant... on a envie d'y croire, de se dire que c'est sincère, de croire "à la vie à la mort" que jamais l'on ne se séparera... foutaises ! biensûr qu'on se sépare, biensûr qu'on s'oublie, biensûr finalement qu'on n'a fait que se côtoyer un instant !...

Mais cet instant là, il aura été vécu, pour de bon, sincèrement, en vérité, honnêtement... et c'est cela qui compte au final... C'est cette succession d'instants partagés avec plaisir... et même si cela ne dure pas, même si tout compte fait cela n'aura représenté qu'un flash au regard de toute une vie, qu'importe ! contrairement aux mots (quoiqu'ils restent aussi eux !...), le vécu l'est pour de bon, et il en reste, à jamais, des souvenirs...

13 janvier 2004

Le temps de la fin est venu...

   

... C'est maintenant...

c'est décidé...

Après plusieurs jours d'hésitation, c'est décidé, je m'en vais...

parce qu'ici ce n'est plus tout à fait chez moi, parce qu'ici j'étais bien tant que je pouvais être libre de mes mots et libre de mes pensées, tant que je pouvais me laisser aller à mes états d'âmes et à mes éclats de vie...

mais maintenant... je ne suis plus libre, parce que je suis lue par qui de droit...

donc je tourne les talons en vous laissant, à vous (et à celles et ceux qui le souhaiteront) les clés, l'encrier et la plume, si vous avez envie de vous lâcher ici, faites-le... cela restera votre espace tant que vous le voudrez...

Quant à moi je vous lirai, je continuerai à commenter, mais il me faut naviguer vers d'autres contrées...

Merci à vous toutes et tous... merci de vos commentaires, de votre participation, merci des éclats que vous avez apportés à ma vie...

[END]

--------------------------



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Commentaires: 11    Bonbons: 0
e_llbilly (au boulot) le 14 janvier 2004 à 02:26
  Sniff
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Avril le 14 janvier 2004 à 03:10
  Ah non, tu n'as pas le droit! Il n'y a que toi pour les heures comme celle-ci...
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Sub_a_roues le 14 janvier 2004 à 08:27
  ?
NAAAAAAAaaaaannnnnnnn !
?
Buuuhh, Ouiiiiinnnnnn ....
?
C'est dégueulasse qu'est ce que tu nous fait ...
?
mais si c'est vraiment la seule solution ...
?
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Arkady le 14 janvier 2004 à 09:15
  :'o(
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littleourscansaveII le 14 janvier 2004 à 09:46
  a va faire drôle... pu pareil...
du mal à réaliser... sniff viendra sans doute plus tard quand pièce sera tombée...
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Spoutnik le 14 janvier 2004 à 10:43
  ah bon ?
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harmonie le 14 janvier 2004 à 11:59
  c'est dommage, snif!!! Bon voyage dans les autres contrées j'espère que tu nous raconteras quand même...
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STOF le 14 janvier 2004 à 12:03
  Alors toi, tu pars quand j'arrive.
Même pas drôle !!!!
Bon bein tant pis.
:-(((((((((((((>
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Miladee le 14 janvier 2004 à 12:06
  :'(
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Spoutnik le 14 janvier 2004 à 12:16
  hein ? j'arrive pas à y croire !
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maevina le 14 janvier 2004 à 13:01
  Je pense que ce n'est pas de gaité de coeur que tu fais ça, bon courage et rendez vous ailleurs, j'ai été très heureuse de te lire.... :o( bises
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tonton5 le 14 janvier 2004 à 13:19
  Tcho poulette ! on se reverra bien qq part
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Pixels_art le 14 janvier 2004 à 13:53
  La vie est faite de renouveaux
De maux
Parfois c'est bien
C'est souvent différent
Parfois c'est tros
Que des Mots
Des éclats de vie
Deux p'tit tours puis s'en vont...
Parfois c'est nous
Aujourd'hui c'est toi
Abientot et merci
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J'ai un peu les boules là...

autant le reconnaître...

Pas toujours facile de tourner la page

certaines pages plus difficiles à tourner que d'autres...

 

12 janvier 2004

[Free... dom]


[Queen/D. Bowie - Under pressure]

Il aura fallu tant de temps pour qu'enfin
J'ose rompre les liens
Ces entraves qui m'arrimaient
A une vie sans liberté

Enfin j'ai compris
Qu'elle devait se gagner
Se payer le prix fort
Et finalement, se mériter

La liberté tout compte fait
Ce n'est ni partir loin
Ni tout quitter...

La liberté c'est s'affirmer
Décider et agir juste en fonction
De ce que l'on sait, de ce que l'on sent
Le meilleur pour soi.

Tant d'actes posés
Tant de décisions prises
Pour de mauvaises raisons
Des motifs inavouables

Maintenant il est temps
D'aller vers la vie que je veux vraiment
Même si personne ne peut comprendre
Il faut que j'aille tout au bout
De la seule route que j'ai choisie.

12 janvier 2004

[oh !]

...<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

Capacité pour photos: 10,0 Mo

Occupé: 9,75 Mo

Libre: 242 Ko

...

 

Ca sent la fin...

Il va falloir songer à fermer la porte en sortant...

(Bilan.. ?)

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12 janvier 2004

[tentation]


 

Il était là
Il était seul
Il était beau...

Son éclat m'attirait
J'ai tenté de résister
Ce n'était pas bien...
Pas possible !
Il fallait que je pense aux autres
Que je ne sois pas égoïste

Plusieurs fois j'ai voulu m'en saisir
J'ai approché la main
Puis l'ai retirée
Dans un ultime geste de raison...

Finalement je l'avoue
J'ai craqué...
Je l'ai déshabillé
Lentement enlevé son épaisseur d'or
Je l'ai saisi dans ma main
Puis goûté du bout des lèvres
Finalement il a glissé dans ma bouche
A l'intérieur cette petite douceur...

Que du bonheur...

J'ai culpabilisé, forcément...
Mais après tout, il fallait bien
Que quelqu'un se dévoue
Alors je n'ai aucun regret désormais...

(ainsi mourut le dernier Ferrero de la saison...)

10 janvier 2004

Samedi, 10 janvier 2004 [Miroir miroir...] Ce

Samedi, 10 janvier 2004

  [Miroir miroir...]

Ce matin, grand jour... attention les mirettes, il fallait que je me mette le doigt dans l'oeil !... Bon, on m'avait prévenue "les lentilles, c'est super... si on les supporte !" héhéhé encore faut-il, pour les supporter, parvenir à les mettre !...

J'ai donc passé une bonne heure devant mon miroir, à chanter la castafiore, à répéter les tirades de blanche neige (pfff meuh nan chuis pas la plus belle gmbllblllblll de lentilles !) j'ai tout essayé ; regarder en haut, en bas, en face... à la hussarde, en douceur, en catimini ou en traître(sse)... mais rien n'y fit, une fois à droite, deux fois à gauche, en respirant (zeeeeennnnnn), en prenant mon air décidé... rien rien rien à faire... J'ai fini, humble et misérable devant mon ophtalmo qui riait sous cape et qui en 30 secondes m'a mis la droite et en 1mn (quand même !!!) la gauche... "vous êtes trop nerveuse !" bon il faut aussi noter au passage, qu'à la longue, oui, j'avoue c'est énervant... surtout quand on a, au réveil, les yeux explosés à cause de la fumée des congénères de sortie de la veille... mais je m'égare...

Bon, maintenant qu'elles sont là, je ne les quitte plus... arff zut il faudra quand même que je les retire ce soir.... Ma mission (que j'ai acceptée) c'est de m'obstiner demain, autant de fois qu'il le faut jusqu'à ce que j'arrive à les mettre toute seule comme une grande...

J'ai bien écouté les conseils de mon médecin, il m'a dit "bon alors c'est pas compliqué hein pour vous détendre... vous prenez un verre (un verre ??? mais qu'est-ce qu'il me raconte lui ? m'a pété une durite ?), vous le remplissez d'une bonne dose de whisky (oh ! il commence à me plaire le bonhomme), vous sifflez le tout, tranquillement et après hop direction la salle de bains ! vous allez voir, vous serez très détendue !

Pas de doute, ce médecin est un pro... m'en vais suivre ses conseils et prendre un peu d'avance pour être parfaitement zen demain... on ne sait jamais...

(Je hais les lunettes !)

9 janvier 2004

hum



hum
9 janvier 2004

je me sens mal mal mal ... envie de rentrer dans

je me sens mal

mal

mal

...

envie de rentrer dans ma coquille...

envie de disparaître

envie de n'être *vraiment* personne

envie juste qu'on m'oublie

Le feu des projos m'éblouit trop... je voudrais être rien et partir sous terre, loin, disparaître aux yeux du monde... passer en souterrain, en sous-marin, en sous tout...

je ne trouve pas d'issue au malaise

je me contente de cautériser une jambe de bois, de panser des cicatrices, de brasser de l'air en somme...

 succession de soupirs...

9 janvier 2004

Plus envie de dire... Plus envie de montrer Juste



 

 

Plus envie de dire...

Plus envie de montrer

Juste se cacher

disparaître...

(Chut(e) !)

8 janvier 2004

[2004 - Résolution #3] Ne pas tomber amoureuse...

[2004 - Résolution #3]

Ne pas tomber amoureuse...

->Garder mes forces pour plus utile... y'en aura besoin...

->Me contenter de l'amitié... ça vaut largement tout le reste...

->Surtout laisser le virtuel à sa juste place...

[... Pas çaaaaaaaaaaaa]

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8 janvier 2004

~~~~ Vague... ~~~~

[Archive / Goodbye]

Brume
Enveloppante
(Ecran Protecteur ?)

Silence
Feutré
(Lourdeur Etrange ?)

Nuit
Tombante
(Peurs Lointaines ?)

Errance...
(Vague à l'âme ?)

3 janvier 2004

[2004 - Résolution #2]

- Rencontrer Fabien Galthié
- Lui déclarer ma flamme
- Partir ensemble vivre sur l'île des pins
- Plonger, nager, s'amuser rire boire et faire l'amour comme des dieux (du stade)

...

-->>>Ben quoi ? en 2004 on ne peut plus rêver ??? Pfff :( <<--

<?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" />

Bon, ok...

- Apprendre à danser le rock.

(C'est plus réaliste ça ? hum.. à voir...)
2 janvier 2004

[2004 - Résolution #01]

 

Apprendre à me taire...
31 décembre 2003

Je ne vais pas refaire le coup de "pas bonne

Je ne vais pas refaire le coup de

"pas bonne année, pas bonne santé" tout ça, tout ça... surtout que les voeux, traditionnellement chez moi c'est APRES, pas avant, avant on se dit "BON REVEILLON", voire "BONNE SOIREE" alors...

En ce qui me concerne méga teuf de 200 personnes en vue, du côté du froid, là haut dans le nord... le thème étant les années 80, je devrais ne pas trop être dépaysée, mais on verra tout ça ce soir...

Je vous souhaite donc à toutes et à tous une dernière journée de 2003 la meilleure possible, et une soirée pétillante, éclatante, drôle, lumineuse, joyeuse, musicale et, pourquoi pas, tendre...

Et puis j'ai une pensée pour celles et ceux qui passeront la soirée seul(e)s, par choix ou non... A l'est ou à l'ouest... essayez de ne pas déprimer et dites-vous que ce n'est qu'une soirée...

Bises à toutes et tous...

SANTE !

22 décembre 2003

[Ca va Fort !!]

 

 

La couette était chaude, l'oreiller bien moelleux... Il paraît que dehors, c'est l'hiver avant l'hiver... Pourtant une force incontrôlable me pousse à ouvrir les yeux... Le droit d'abord, qui aperçoit le réveil... Le gauche ensuite qui permet de bien voir l'heure : 8h05...

8h05 ???

OOooohh......    MY.......    GOD.......... !!!!

Là, tout d'un coup, on se sent vraiment réveillé... Bon, les mirettes sont un peu lourdes, avec l'impression d'être lestées de plomb, mais le reste du corps lui a la patate. La tête est donc encore sous l'oreiller que le reste est passé sous la douche... Bon réfléchir : je dois y être à 8h25 pétantes... donc il faut économiser les gestes inutiles et aller à l'essentiel... Douche / habillage / maquillage / chaussage / manteau-gants-sac à mains... ne rien oublier, aller à l'essentiel... Et en plus j'ai des réus pfffffff finalement mieux vaut ne pas y penser, ne pas réfléchir, juste agir et fonçer...

Ouf, Alleluia, il n'a pas gelé !! Thanks God... la voiture démarre en plus !! Je suis conquise désormais... Si le Père Noël existe, alors c'est certain que ce matin, il s'est penché sur mon sort... :o)

8h30 : Bureau.... L'eau chauffe et le café va être particulièrement serré ce matin...

(C'est quand même étrange que LA panne d'oreiller qui n'arrive qu'une fois tous les 4 ans ait justement eu lieu ce matin... m'enfin...)

19 décembre 2003

[Emotion]


A défaut d'avoir le talent pour créer moi-même, j'erre et je trouve ceci... cela me fait vibrer,  je reçois tant d'émotions en si peu de choses... difficile d'expliquer ce que cela génère en moi, mais c'est d'une puissance...

puis finalement je réalise que nous ressentons tous plus ou moins les mêmes émotions, les mêmes sentiments, les mêmes émois, tristesses ou joies... L'être humain est ainsi fait !... 'tout est question de sensibilité' paraît-il... et si nous avions tous, finalement, plus ou moins la même ?...

19 décembre 2003

[Jour après jour...]

 

Et voilàààààààààààà

c'est encore le vouikainde

moi je pense à Elle, à une page de sa vie qui se tourne... bon courage à toi et surtout remember : no stress !! :o) ... (hi hi rate pas ton avion quand même ! ;o) )

Pour les autres, ne courez pas les magasins, ne stressez pas pour les places de stationnement, ne vous prenez pas la tête avec les cadeaux de dernière minute, ne fulminez pas après cette caissière justement en formation quand il ne faut pas, gardez le sourire !

Pour celles et ceux concernés : bonnes vacances !

(et pour moi bon boulot ! :s )


 

18 décembre 2003

Jeudi, 18 décembre 2003 [Une cloche sonne

Jeudi, 18 décembre 2003

  [Une cloche sonne sonnneuuuuuu]

Aujourd'hui, c'est la fête au boulot ! aujourd'hui, comme tous les ans, c'est Noël avant Nöwel, bon compte tenu des restrictions (budgétaires avant tout, ne le nions pas), et compte-tenu des états d'ébriété fort avancés dont les uns ou les autres ont été victimes suite à cette machination misérable qui pousse les pauvres salariés à boire pour oublier leurs pitoyables conditions de travail... désormais le repas de noël est bien cadré et on est prié de ne pas dévier des limites octroyées à savoir :

- Le déjeuner c'est juste le déjeuner : autrement dit horaire quasi normal (bon allez des 35 minutes journalières + 10 de trajet dans chaque sens soit 55 mn, généreusement on nous accorde 1heure (merci pat'won)

- Le repas se fera de préférence à la cantine... qui propose en ce jour de joie un repas amélioré (attention les mirettes ca va faire mal !), généralement le menu type concocté avec passion (industriellement, eh oh, faut pas pousser, Hédiard c'est pas nos potes non plus !) se résume à ça :

pâté en croûte saumonné façon coquille St Jacques aux morilles...
Steack d'autruche (toi-même) aux petits oignons et lardons (gaffe à l'haleine après les amis)
Plateau de fromages variés (brie/chevre et comté au choix)
Délicieux au chocolat dans sa sauce maison (vague mousse au chocolat baignant dans un semblant de crème anglaise grumeleuse)
Café (du distributeur, c'est gratos et tout prêt)

Puis retour aux pénates parce que les après-midi dansantes ont créé trop de couples "qu'il fallait pas-que c'est pas bien tout çà... ". Donc, année après année, la cantine est désertée, les gens déjeunent à l'extérieur et moi... je vais finir mes achats de noël dans le centre commercial d'à côté... Mais 55 mn, pas plus hein !

J'aime Nowell

J'adOOOOoore Nowell

 

17 décembre 2003

[Bulle]


{unbelievable truth - angel / en boucle}

La musique se fait soudain plus douce
Leurs yeux se cherchent
Presque innocemment
Leurs corps s'avançent
Puis se rencontrent

Ils se connaissent
Ils se sourient
Juste heureux de cet insant
Le silence peu à peu se fait...

Elle sent ses mains posées sur sa taille
Presque nonchalamment...
Il sent ses bras enlacer son cou
Une sensation de trouble l'envahit

La musique les emporte
Ils se rapprochent encore un peu
Comme envoûtés par des notes
Tellement connues d'eux...

La tendresse les envahit tour à tour
Ils voudraient se rapprocher plus encore, mais ils n'osent pas
Il cherche ses yeux...
Une approbation, un signe...

Elle sent comme un trouble l'envahir
Une chaleur puissante inonde son coeur...
Du fond de son ventre, elle irradie
Sa respiration se fait plus saccadée
Elle tente de faire taire son émoi

Il voudrait la serrer tout contre lui
L'enlacer, la bercer, la garder tout à lui
Il se penche un peu vers elle
Ses lèvres sont alors si proches de ce cou qui l'attire

Elle sait que la musique ne durera pas
Elle voudrait que le temps s'arrête
Là, juste là, elle se sent si bien !...
Encore un peu, et elle serait blottie tout contre lui...

Il l'attire un peu plus à lui
Sans même s'en rendre compte
Comme aimanté par son corps
Son odeur, sa douceur

Elle n'ose pas le regarder
Sentant le rouge de ses joues
Enflammer tout son corps
Elle sent comme un appel

Il écarte son visage et l'oblige à soutenir son regard
Il lit le trouble dans ses yeux
Il sait que cet instant sera fugace...
Il veut goûter à ses lèvres sensuelles

Elle n'a d'yeux que pour lui
Plus rien autour n'existe désormais
Elle se noie dans ses pupilles
Elle sent son coeur battre si fort !...

L'espace d'un instant ils esquissent un mouvement
C'est fin et léger, juste une impression
Qui fait leurs visages se rapprocher,
Leurs corps se frôler...

Soudain tout bascule
Il sent le velours de ses lèvres
Caresser les siennes...
Elle se laisse basculer dans sa douceur
Leurs corps se cherchent
Leurs langues se mêlent
Ce contact les électrisent
Ils se laissent envahir
Déborder, emporter
Plus rien n'existe au monde qu'eux...
Leurs mains brûlantes
Se caressent et se cherchent

Le désir se fait alors plus présent....


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